VB-6 Koenig Monsters 1/100

Yamato Vs Bandaï : The Clash of The Titans


Après la review de la boite du Monster Bandaï en version Macross frontier Sheryl Nome SP, l'heure du comparatif avec le vieillissant Yamato version VFX2 est arrivée !

 

A vos mouchoirs !

Round 1 : Duel de boîtes :

Je vous la fait courte : la boîte du Yamato est exactement du même format que celle des SV-51 au 1/60... donc forcément, la boîte du Bandaï parait super petite... car même complète en version SP, encore plus petite que la Yamato !

Une chose me rassure : une dimension en commun... donc à priori les dimensions sont proches... vérifions ça !

Mouais... le Yamato semble bien plus trapu que le Bandaï, qui a au moins un an de moins si on suit la courbe d'évolution des Monsters...
Allez, on les sort :

Il n'y a pas photo (et pourtant si, la preuve), le Bandaï est plus petit !!!
Bon, on est habitué, à ce que les Bandaï soit mal taillés... ça fait 30 ans qu'ils ne savent pas respecter une échelle... mais quand même... 


Bref, pour le vérifier, nous allons simuler un accouplement de 2 König Monsters :

 

En taille stricte, voilà ce que ça donne :

En respectant les envergures (qui sont identiques, la seule caractéristique en commun... bravo Bandaï) et en les superposant, on obtient ceci :

Vu de l'arrière, l'accouplement donne ceci :

On voit clairement que le Bandaï est plus petit, plus fin, tant au niveau taille des moteurs que celle de la cellule.
Même les fûts des canons sont plus petits, et pour un MONSTER, ça vaut un zéro pointé (tout est dans le titre.. et moins c'est gros, moins ça fait peur...)

 

Pour ce round, côté impression, le Yamato l'emporte côté taille, le Bandaï sans conteste côté illustrations, mais il ne faut pas oublier que le yamato à bientôt 10 ans, et donc il remporte cette manche, de part son côté trapu qui donne immédiatement son nom à la bête.

Round 2 : mode navette :


Vous allez voir ci après moult détails, bien différents sur les deux appareils, et vous rendrez compte sans trop de prose que bandaï à fait très fort sur ce Monster :

Tuyères :

J'ai tendance à préférer la finition du Bandaï et le dimensionnement du Yamato...

Cul :

Ce que j'aime le moins sur le Bandaï, les poings ressortent trop, ils auraient dû les rendre escamotables, par contre sur le yamato, autour de ceux ci, ça fait vide. Le diamètre plus fort des tuyère du Yamato laisse présager des canons de plus gros calibre.

Dessous :

Intakes :

La version Yamato est agressive avec son profil de type furtif, la version Bandaï plus tape à l'oeil avec les couleurs tout sauf adaptées à des intakes, mais bon, si c'est comme ça dans l'anime... Par contre, le gris est trop clair à mon goût sur le Bandaï et ressort trop, j'aurai utilisé un gris plus foncé.

Nez et apex :

Pas de grosses différences, les apex du Bandaï sont bien plus jolis, par contre en mode shuttle, il perd son canon de 30mm qui sort devant le nez en version Yamato, et c'est bien dommage !
Egalement, dommage que la décoration "shark mouth" ne soit pas étendue sur le sous carénage du nez... ça fait produit pas fini... en même temps, le nez du Yamato, si il a des buses airjet en couleur alu, n'est pas super beau non plus... et a une fâcheuse tendance à se détacher, alors que celui du Bandaï se clipse et donc tient très bien en place.

 

Nez dessus :

Le cockpit du Yamato est trop court et est moche, il ne s'intègre pas bien à la tête, si on le compare à celui du Bandaï. On entrevoit déjà la grosse différence de taille entre les 2 types d'entrées d'air et la fixation des plans canards, trop visible à mon goût sur le Bandaï, et moins mobile, vous allez le voir juste après :

Plans canards :

Arrière / dessus :

Le Yamato a un gros cul, c'est clair ! mais ses poings sont mieux camouflés dans ce mode...

Arrière / latéral :

On perçoit encore la différence de taille entre les deux engins... les deux ne disposant pas de train d'atterrissage, ils sont posés au sol, donc, à plat ou presque, suivant le faible dièdre négatif (inclinaison vers le bas) des ailes...

Aile / dessus :

L'angle de flèche du Bandaï est moins important que celui du Yamato, en revanche, les détails sont bien meilleurs, car à foison, et ce sur l'ensemble de la cellule.

Déflecteurs :

On regrette que ceux du Yamato ne soient pas mobiles comme ceux du Bandaï, par contre leur taille colle plus avec la taille du vaisseau...

Cockpits :

Nez / de face :

Le nez du Bandaï est bien plus effilé que celui du Yamato, qui rappelons le, ne tient pas bien en place car pas bloqué.

Fixation des ailes / jonction carlingue :

Le Bandaï est bien mieux fini sur ce point, le Yamato s'assemble assez mal et il reste un gros jour entre la carlingue et les ailes, absent sur le Bandaï, et les ailes sont fixées fermement sur ce dernier.

Pour résumer, le Bandaï a beau être plus petit, il est d'une conception plus récente, et qualitativement, cela se ressent.
Les détails sont omniprésents, et le plastique semble de qualité.
Toutefois, le Yamato s'en sort bien malgré son âge, mais uniquement grâce au dimensionnement plus adéquat de certaines parties et une aisance à manoeuvrer les plans canards qu'on ne retrouve pas sur le Bandaï, nous allons voir cele en détail dans la rubrique suivante.

 

Round 3 : EN VOL :

Le Monster en vol, ou la grâce désincarnée... telle était la phrase idéale qualifiant le Monster de Yamato en position de vol. mais avec le Bandaï, c'est autre chose :

On voit nettement sur les différents clichés, que le Bandaï a une ligne qui reste fluide tout en étant massive, alors que le Yamato, surtout du fait de ses apex énormes et mal intégrés, ressemble a une armoire normande vu de face, et du fait du dessin particulier de son nez, à un cachalot d'antarctique de profil, bref, une grosse baleine qui souffre.
A côté, le Bandaï paraît crédible en tant que navette, et c'est bien ce qu'on voulait !
Le seul point négatif : ses plans canards, qui ne peuvent s'abaisser plus... malgré tout, cela reste assez marrant quand on fait une contre plongée :

Victoire haut la main de Bandaï dans ce round !!! Enfin un Monster qui est beau en vol!

 

Round 4 : mode Destroïd :

LE point fort du König Monster, son mode destroïd, puisque c'est LE mode dans lequel il apparaît dans Macross Zéro, Macross et Mcross 7.
On l'aperçoit enfin en navette dans Macross Frontier.
Bref, un duel de titans sur ce round, et je peux l'annoncer, le Yamato ne va pas se laisser faire, c'est le mode dans lequel il excelle !

Un bref mot sur la transformation : ultra simple, qui a eu un Monster Yamato entre les mains saura transformer le Bandaï les doigts dans le nez, les transformation sont à 85% identiques... mais qui a parlé de copier ???

 

Il va sans dire qu'un mecha de cette taille ne peux pas se transformer de 36 façons sauf si on le met en pièces...

Déjà, un aperçu des destroïds :

Première impression : le Bandaï est petit !!!!!
Bon, ça fait déjà vu comme impression... mais là... 3cm de moins en étant généreux et en ne comptant pas les millimètres... ça commence à faire, pensons à l'échelle 1:1, ça donne quand même 300cm, donc 3m !

Allez, comme au commissariat :

De profil :

De dos :

Le Yamato est massif, et peu mobile, le Bandaï, dont les articulations sont TRES fermes, accepte les positions sans broncher, et est aussi stable que le Yamato.
Le cul plus détaillé du Bandaï semble mieux respecter les vues que nous avions du Monster par rapport au Yamato, un bon point !

Jambes :

Genoux et chevilles sont similaires, plus beaux sur la Bandaï du fait de sa conception récente.
A noter, les articulations des jambes sont vraiment similaires, en plastique ABS pour le Yamato et en métal pour le Bandaï, en revanche, si elles sont conçues de manière similaire, celles du Yamato même neuves sont très lâches, et celles du Bandaï sont comme le ... d'un taureau en rut ! Donc avantage au Bandaï sans conteste, vous aller comprendre pourquoi après :

Nez :

Le nez du Yamato conserve le canon de 30mm, encore absent sur le Bandaï, qui par contre a une extension de la déco sur le devant, sympa.
Le système de repli du nez est plus ferme sur le Bandaï et reste en place quand on le manipule, ce qui est loin d'être le cas sur le Yamato.

Canons :

Les canons : élément INDISPENSABLE sur le Monster, et là, la palme au Yamato : mieux détaillés, un peu plus profonds, plus longs et plus gros, traces de moulage linéaires identiques sur les 2 modèles.

Posabilité :

Victoire incontestable du Bandaï : du fait de ses articulations bien fermes, il tient en place, quand le yamato ne demande qu'à tomber.
Le seule bémol : une articulation de la hanche sur le Yamato, non disponible sur le Bandaï, mais étant assez lâche, elle crée autant d'inconvénients que de bons points sur le Yamato !

Allez, c'est tellement un plaisir de le mettre en position, que je vous en ai tiré une série :

L'accessoire inutile :

La plaque de calage, bien que présente, ne sert à rien... elle ne descent assez bas que si on couche le Monster... 

Au résultat, un Monster Bandaï dans son élément, il détrône facilement le Yamato par sa posabilité et son design, notamment au niveau des bras canons qui sont bien plus en adéquation avec le modèle original. On regrettera cependant la taille des canons...

Round 5 : mode Battroïd :

"C'est la lutteuuuuuuuu finaleuuuuuuuuuuu" chante l'ami Lancer dans son bain à remous !


Bref, le mode dans lequel un monster se révèle : le Battroïd.
Et là, pour les deux marques, c'est le drame...
Je m'explique... en quelques mots, le Yamato est instable, et le Bandaï est un nabot...

Cette vue vous donnera la mesure du Yamato prêt à donner une tarte au destroïd Bandaï qui vient de l'humilier :

Aller, il s'est abstenu, et le Bandaï a pu se transformer :

Bah voilà, je le disais : UN NABOT !

10cm de moins que le Yamato !!!!! bon, ça en arrangera un grand nombre d'entre vous, puisqu'il rentrera dans une detolf ou presque...
Et c'est sur ce point que j'en veux le plus à Bandaï
Certes, faire du 1/100 transformable, c'est pas forcément facile, surtout en améliorant un produit déjà sorti sous une autre licence
Mais là... quand même... 

De profil :

Les canons bien droits du Bandaï, comme ses jambes, insultent ceux du Yamato, tout penchés vers l'avant, si on redresse, mÔssieur tombe en arrière... la répartition des masses...

De 3/4 arrière :

On incline le Bandaï, il gagne 1cm...côté allure générale, il faut reconnaître que le yamato fait grosse impression !
Par contre, la finition du Bandaï fait encore mouche, les années d'écart se voient bien ici.
Le sac à dos du Bandaï est placé bien plus bas que l'autre, ce qui au final n'est pas pour me déplaire, même si c'est en partie pour cela que le Bandaï est si petit !

tête :

Pour moi les deux se valent.
Etant donné la version de construction différente en fonction de la période, je n'ai rien contre le fait qu'elles soient différentes.
La Yamato, moins travaillée, fait moins anorexique, c'est tout !

Les épaules :

Là, douche froide : le Bandaï est trop fin pour un mecha destructeur comme le Monster... il ferait presque délicat...
En même temps, c'est ce qui fait sa beauté en mode navette, ces "petites" épaules / entrées d'air...

Bras :

Avantage Bandaï : autant en mode navette ou c'est pas beau, là, le fait que les déflecteurs du Yamato ne soient pas amovibles est gênant.
De plus, des détails en plus par les LRM dans les avant bras carénés.

Torse / zizi :

Le Bandaï retrouve un canon de 30mm en tourelle couplé à un lance grenade, attention pendant la transfo, il faut bien le mettre de côté sinon, en rentrant, il peut casser...
Sinon, même remarque qu'en destroïd sur le carénage de nez qui retombe sur le Yamato... gavant même !

Implantation canons :

Un peu plus grossière sur le Bandaï, mais les canons ne s'écartent pas comme sur le Yamato : égalité, les détails mieux traités sur le Bandaï mettent en valeur... la petitesse des fûts !

Le vide sidéral des aisselles :
Quand on met un Monster en Battroïd, derrière les épaules, c'est vide, complètement vide : Hé ben même chez bandaï, on a pas remédié au problème, et c'est toujours aussi moche

La sous caisse :

La fixation des jambes, le détail qui pue la copie :

Alors, sur le Yamato, un clip encastrable.
Sur le Bandaï, un clip encastrable.
Ouais hein...


Bon, comme sur le Bandaï, la forme est différente, et que de ce fait ça tient mieux, le Bandaï gagne... mais pas de gaité de coeur !

Le Fût du Canon...
Combien de temps, met le fût du canon, pour se refroidir ?
Un certain temps !
Ben là, c'est pareil !
Voilà pourquoi j'en veux à Bandaï : ils nous ont fait un Monster avec des canons ridicules.
J'en remet une couche, mais comprenez...

les 3cm de différence, on les retrouve dans les 3cm de différence sur la longueur totale en mode navette... vous commencez à comprendre ? 

Bref, un Bandaï au top niveau articulation, mais à la loose côté dimensions. Egalité donc


CONCLUSION :

Le König Monster de Yamato était, à l'époque de sa sortie (ça nous rend vieux des phrases comme ça), au top.
Le poids des années et les progrès dans les matériaux ont fait qu'il est aujourd'hui dépassé.
A part son problème de dimensionnement des canons (tout personnel, certains d'entre vous sauront faire avec, mais ayant 2 Yamato, la comparaison me fait mal aux yeux), le Bandaï est tout simplement au top, c'est donc un Nabeau (merci Nicksou) !


Les articulations très fermes permettent des poses intéressantes, le plastique est de qualité, l'assemblage sans soucis, la solidité au rendez-vous.

Seul son air un peu rondouillard pourra vous trifouiller un peu les neurones, et encore, c'est surtout visible en mode navette...
En attendant de finir mes autres 1/100, en tous cas, moi, j'ai fait mon choix... exposer les 2 côte à côte, en attendant la customisation du deuxième Yamato... dont certains détails s'inspireront surement de ceux du Bandaï !

König Monster SP et version normale, points forts :
- Packaging
- Forme
- Articulations
- Solidité
- Ergonomie de la transformation
- Simplicité
- Décoration déjà posée

König Monster SP et version normale, points faibles :

- Dimensions en retrait notable par rapport au modèle de Yamato
- Certaines pièces visibles présentent les traces de dégrappage avant assemblage (points blancs sur le vert armée)